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Débunk : La science est concluante : les masques n'empêchent PAS la transmission des virus (Sott)

    On m'a beaucoup partagé cet article, alors il est temps d'en écrire un débunk en bonne et due forme, au lieu de se fatiguer à répéter encore et encore les mêmes choses. Allons-y !

Illustration issue de l'article de Sott

I/ Revue de la littérature médicale

    C'est ainsi que s'intitule la première partie de l'article. Elle entend présenter différentes études scientifiques prouvant que les masques ne fonctionnent pas contre le Covid-19... Regardons de plus près ces études. Je copierai à chaque fois, juste après le lien vers l'étude, le passage retenu par l'article pour appuyer son propos.
  • Use of surgical face masks to reduce the incidence of the common cold among health care workers in Japan: a randomized controlled trial - "Les travailleurs de la santé masqués de N95 étaient nettement plus susceptibles d'éprouver des maux de tête. Il n'a pas été démontré que l'utilisation de masques faciaux chez les travailleurs de la santé présentait des avantages en termes de symptômes de rhume ou de refroidissement" Cet article n'est pas accessible entièrement, il va donc falloir se contenter de son abstract pour s'en faire une idée. Néanmoins, cet article concerne les travailleurs du système de santé qui portent un masque au travail ; le reste de la journée, même ceux du groupe "masque" n'étaient pas tenus d'en porter. De plus, l'article relève lui-même que les travailleurs possédant des enfants étaient plus susceptibles d'avoir des symptômes du rhume (causé par un coronavirus), et qu'une étude plus large est nécessaire pour trancher. Notons également que cet article date de 2009, ses allégations concernant le manque de preuves scientifiques ne sont donc pas forcément encore d'actualité (comme la suite va nous le montrer).
  • Face masks to prevent transmission of influenza virus: a systematic review - "Aucune des études examinées n'a montré un bénéfice du port d'un masque, que ce soit chez les travailleurs de la santé ou les membres de la communauté dans les ménages" L'article de Sott semble oublier que le port du masque est utile pour protéger les autres (en évitant de propager ses germes) ; pas pour se protéger soi-même. Or la phrase qu'il choisit de citer fait référence au manque d'utilité du masque pour éviter d'être soi-même infecté. En revanche, l'utilité du masque pour éviter d'infecter les autres n'est pas remise en question par cette étude, au contraire : "There is some evidence to support the wearing of masks or respirators during illness to protect others, and public health emphasis on mask wearing during illness may help to reduce influenza virus transmission. There are fewer data to support the use of masks or respirators to prevent becoming infected."
  • The use of masks and respirators to prevent transmission of influenza: a systematic review of the scientific evidence - "Il y a eu 17 études admissibles. [...] Aucune des études n'a établi de relation concluante entre l'utilisation de masques⁄masques de protection et la protection contre l'infection par le virus influenza" Encore une fois, l'article de Sott fait comme si un masque servait à se protéger soi-même, alors que ce n'est pas le cas. De plus, après cette phrase, les auteurs nuancent leur position : "None of the studies we reviewed established a conclusive relationship between mask ⁄ respirator use and protection against influenza infection. Some useful clues, however, could be gleaned. Subanalyses performed for one of the larger randomised controlled studies in a household setting found evidence of reduced rates of influenza-like illness if household contacts consistently wore the mask or respirator. The authors of a randomised trial of mask plus alcohol-based sanitiser and mask-only group amongst U.S. university students living in residence halls noted that their study may have been better positioned to identify a protective effect because participants initiated the interventions at the beginning of the influenza season. Cowling’s finding that there was a significant reduction in the secondary attack ratio if the hand hygiene and mask plus hand hygiene interventions were begun within 36 hours of the index case lends support to this hypothesis." Notons également cette phrase, disponible dans le résumé de l'article : "Some evidence suggests that mask use is best undertaken as part of a package of personal protection especially hand hygiene. The effectiveness of masks and respirators is likely linked to early, consistent and correct usage." Mais soulignons, encore une fois, que le but de cette méta-analyse est d'évaluer l'efficacité des masques sur soi-même, et certainement pas sur la transmission du virus aux autres.
  • Effectiveness of N95 respirators versus surgical masks in protecting health care workers from acute respiratory infection: a systematic review and meta-analysis - "Nous avons identifié 6 études cliniques ... Dans la méta-analyse des études cliniques, nous n'avons trouvé aucune différence significative entre les masques de protection N95 et les masques chirurgicaux en ce qui concerne le risque associé d'infection respiratoire confirmée en laboratoire, de maladie de type grippal, ou d'absentéisme au travail déclaré" Comme le titre l'indique (ainsi que la citation choisie par Sott), cette méta-analyse a pour but d'évaluer les différences entre masques chirurgicaux et respirateurs N95. En aucun cas elle ne remet en question l'efficacité de ces deux dispositifs, elle sert uniquement à savoir lequel est le plus efficace. D'ailleurs, en introduction, l'usage du masque (entre autres) est encouragé en cas d'épidémie de virus causant des infections respiratoires (c'est le cas des coronavirus par exemple) : "Transmission of acute respiratory infections occurs primarily by contact and droplet routes, and accordingly, the use of a surgical mask, eye protection, gown and gloves should be considered appropriate personal protective equipment when providing routine care for a patient with a transmissible acute respiratory infection."
  • Effectiveness of Masks and Respirators Against Respiratory Infections in Healthcare Workers: A Systematic Review and Meta-Analysis - "L'évaluation autodéclarée des résultats cliniques était sujette à des biais. La preuve d'un effet protecteur des masques contre une infection respiratoire vérifiée (IRM) n'était pas statistiquement significative" Encore une fois, cette étude évalue l'effet protecteur pour la personne qui le porte, et pas l'effet de limitation de l'infection. Mais on n'est plus à une étude à côté de la plaque près... De plus, cette étude conclut certes que les résultats ne sont pas statistiquements significatifs, néanmoins, dans l'introduction, on peut voir qu'ils tendent en faveur des masques : "Meta-analysis of randomized controlled trials (RCTs) indicated a protective effect of masks and respirators against clinical respiratory illness" et "Meta-analysis of observational studies provided evidence of a protective effect of masks and respirators against severe acute respiratory syndrome (SARS)."
  • N95 Respirators vs Medical Masks for Preventing Influenza Among Health Care Personnel : A Randomized Clinical Trial - "Parmi les 2862 participants randomisés, 2371 ont terminé l'étude et ont représenté 5180 saisons de travail. ... Parmi le personnel de santé ambulatoire, les masques de protection anti-particules N95 par rapport aux masques médicaux tels que portés par les participants à cet essai n'ont entraîné aucune différence significative dans l'incidence de la grippe confirmée en laboratoire" Encore une fois, le titre de l'étude nous apprend qu'elle a pour seul but d'évaluer quelle protection, entre les masques et les respirateurs N95, est la meilleure ; certainement pas de savoir si elles sont efficaces. La citation de l'article de Sott ne dit d'ailleurs absolument pas que les masques ou les respirateurs sont inefficaces, puisqu'elle dit seulement que leur efficacité est comparable. Notons également que faire des études comparant l'efficacité de deux dispositifs serait ridicule, si les deux dispositifs ne fonctionnaient pas en premier lieu.
  • Effectiveness of N95 respirators versus surgical masks against influenza: A systematic review and meta-analysis - "Au total, six ECR impliquant 9 171 participants ont été inclus. Aucune différence statistiquement significative n'a été constatée dans la prévention de la grippe confirmée en laboratoire, des infections virales respiratoires confirmées en laboratoire, des infections respiratoires confirmées en laboratoire et des affections de type grippal à l'aide de masques N95 et de masques chirurgicaux. La méta-analyse a indiqué un effet protecteur des masques N95 contre la colonisation bactérienne confirmée en laboratoire. L'utilisation d'appareils respiratoires N95 par rapport aux masques chirurgicaux n'est pas associée à un risque moindre de grippe confirmée en laboratoire" A ce stade, je ne sais même plus quoi dire. Le titre dit clairement que c'est la comparaison entre masques chirurgicaux et respirateurs qui est évaluée, la citation également... Je ne vois pas comment les rédacteurs de Sott ont pu penser que cette étude concluait à l'inefficacité des masques ou des respirateurs, c'est incompréhensible. L'étude est claire dès le début ; voici par exemple ce que l'on peut lire dans le premier paragraphe de l'introduction : "Since the outbreak of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2), facemasks have been considered to be vitally important to reduce the risk of infection because vaccination or specific anti-infective treatments are unavailable. N95 respirators are used to prevent users from inhaling small airborne particles and must fit tightly to the user’s face. Surgical masks are designed to protect wearers from microorganism transmission and fit loosely to the user’s face. Although surgical masks cannot prevent inhalation of small airborne particles, both of them can protect users from large droplets and sprays." Ici, on voit bien que même l'efficacité des masques en tant que protection pour l'usager est admise.


    Maintenant que toutes les études ont été passées en revue, je propose de faire un rapide résumé de la situation, pour ceux qui n'auraient pas le courage de lire le pavé ci-dessus :
  • Aucune des études ne conclut à l'inefficacité des masques. Aucune n'évoque l'utilisation des masques pour éviter la transmission du virus (pour protéger les autres, donc), or c'est cette utilisation qui est importante en cas de pandémie, et la plupart admettent une efficacité (même llimitée) pour la protection de l'usager.
  • La plupart des études comparent en fait les masques chirurgicaux aux respirateurs N95, et concluent qu'il n'y a pas de différence d'efficacité significative entre les deux. En aucun cas elles ne disent qu'aucun des deux n'est efficace.
    Étant donné la façon dont les propos de ces études ont été déformés dans cet article de Sott, je ne tiendrai pas compte des autres études citées dans l'article, à moins de pouvoir les consulter moi-même via un lien.

II/ Conclusion concernant les masques qui ne fonctionnent pas

    Dans cet article, les auteurs affirment qu'aucune étude ne montre que le port du masque soit bénéfique pour les travailleurs de santé, ou dans le cadre d'une politique générale.
Voici quelques études qui leur donnent tort :

III/ Physique et biologie des maladies respiratoires, et pourquoi les masques ne marchent pas

    Ce paragraphe explique divers mécanismes en lien avec la transmission des maladies infectieuses. Même si les explications faites sont bonnes, elles ne concernent pas le port du masque, on a donc du mal à voir ce qu'elles font là... Jusqu'à ce qu'on arrive à ce paragraphe : "Pour faire simple, la 'deuxième vague' d'une épidémie n'est pas une conséquence du péché humain concernant le port de masque et la poignée de main. Il s'agit plutôt d'une conséquence inévitable d'une forte augmentation de la contagiosité de la maladie, due à la sécheresse de l'air, dans une population qui n'a pas encore atteint l'immunité."
    Ce paragraphe arrive comme un cheveu sur la soupe ; en effet, ce n'est pas parce qu'une deuxième vague est inévitable qu'il ne faut pas essayer de la réduire au maximum. Si le virus circule déjà très peu, ce qui est favorisé par le port du masque, une éventuelle deuxième vague serait peu importante... Cela ne remet donc pas du tout en cause le port du masque, au contraire, puisque cela pousse à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter une deuxième vague trop importante, puisqu'ici la deuxième vague semble inévitable.
    Notons également cette phrase : "Cela signifie que le moindre défaut d'ajustement facial (même momentané) d'un masque (chirurgical) ou d'un masque anti-particules rend la norme de filtration du masque tout à fait inappropriée." Cet argument non plus ne fait pas sens ; ce n'est pas parce qu'un masque mal placé peut laisser passer un peu de charge virale qu'il ne faut pas en porter du tout. Le masque n'est pas une protection infaillible, il est un moyen de limiter les transmission de micro-gouttelettes porteuses de virus.
    Par ailleurs, l'auteur de l'article considère visiblement que les masques sont inutiles face au SARS-CoV-2 à cause de la petite taille de ce virus ; mais un virus ne se déplace pas seul dans l'air, il est transporté par des micro-gouttelettes de salive. C'est la taille de ces gouttelettes qu'il serait intéressant de connaître pour pouvoir critiquer l'efficacité théorique des masques (même si, à ce niveau, leur efficacité a déjà été prouvée maintes fois en pratique).
    L'auteur conclut avec ceci: "Tout cela pour dire que : si quelque chose passe (et c'est toujours le cas, quel que soit le masque), alors vous allez être infecté. Les masques ne peuvent pas fonctionner. Il n'est donc pas surprenant qu'aucune étude impartiale n'ait jamais trouvé un avantage au port d'un masque dans cette application." Encore une fois, il ne prend pas en compte le fait que les masques diminuent la quantité de virus susceptible de passer, et surtout qu'elle la diminue vers l'extérieur ; le but premier des masques est de protéger les autres, pas soi-même. Quant à l'argument selon lequel une protection ne sert à rien si elle n'est pas efficace à 100%, je vous laisse juger vous-même de sa pertinence.

IV/ Pourquoi il ne peut pas y avoir de test empirique d'une politique nationale de port du masque

    Nous savons déjà que cette partie sera erronnée, puisqu'il existe des tests empiriques d'une politique nationale de port du masque (cf la partie II). Toutefois, la liste des biais possibles est intéressante, et il est vrai qu'ils doivent être contrôlés lors des expériences. Néanmoins ce ne sont pas des biais insurmontables.
    On peut d'ailleurs se demander pourquoi ces biais n'ont pas été mis en avant précédemment ; la plupart pourraient en effet s'appliquer aux études "montrant l'inefficacité des masques" que l'on a vues dans la partie I...

V/ Aspects inconnus du port du masque

    L'auteur pose ici certaines questions, et affirme qu'elles ne sont pas encore résolues. Voici des études répondant à certaines d'entre elles :
  • "Les masques utilisés et chargés deviennent-ils des sources de transmission accrue, pour le porteur et les autres ?" : oui, il faut donc prendre des précautions, notamment en évitant de les utiliser trop longtemps (Contamination by respiratory viruses on outer surface of medical masks used by hospital healthcare workers)
  • "Les masques deviennent-ils des collecteurs et des réservoirs d'agents pathogènes que le porteur du masque éviterait autrement en respirant sans masque ?" : ça paraît improbable et illogique, mais je n'ai pas trouvé d'étude sur le sujet
  • "Les grosses gouttelettes capturées par un masque sont-elles atomisées ou pulvérisées en composants respirables ? Les virions peuvent-ils s'échapper d'une gouttelette en évaporation collée à une fibre du masque ?" : les réponses à ces questions, bien qu'intéressantes, ne sont pas pertinentes lorsqu'on envisage le masque comme un moyen de protéger les autres et non pas de se protéger soi-même : si on vous tousse dessus, même un masque ne pourra pas bloquer tous les virus. Néanmoins certains seront bloqués, et surtout le masque doit être utilisé en complément des mesures de distanciation sociale.
  • "Quels sont les dangers de la croissance bactérienne sur un masque usagé et chargé ?" : la réponse est la même qu'à la première question
  • "Quels sont les effets à long terme sur la santé des travailleurs de la santé, tels que les maux de tête, résultant d'une respiration entravée ?" : outre le fait que les travailleurs de la santé travaillent déjà avec un masque, certains toute la journée, sans se plaindre d'effets secondaires, le taux d'oxygène ne varie pas lorsque l'on porte un masque (Donnez-moi de l’oxygène !)
  • "Y a-t-il des conséquences sociales négatives pour une société masquée ? / Y a-t-il des conséquences psychologiques négatives au port d'un masque, en tant que modification comportementale basée sur la peur ? / Quelles sont les conséquences environnementales de la fabrication et de l'élimination des masques ?" : bien que ces effets ne doivent pas être laissés pour compte, je ne suis pas sûre qu'ils soient pertinents dans la mesure où le port des masques permet de réduire le nombre de morts (dûs au coronavirus mais pas que, car toutes les infections par virus sont ainsi ralenties). De plus, ces éléments peuvent être améliorés indépendamment du port du masque (grâce à des accompagnements psychologiques ou une meilleure gestion des déchets par exemple).
  • "Les masques perdent-ils des fibres ou des substances qui sont nocives lorsqu'elles sont inhalées ?" : non (Material safety data sheet - Polypropylene)

Conclusion

    Cette fois-ci, c'est à moi de conclure.
    Cet article base tout son argumentaire sur une compréhension erronnée du rôle des masques : ceux-ci n'ont pas vocation à protéger le porteur, mais son entourage. De plus, les études scientifiques fournies en lien sont mal interprétées, ce qui démontre soit une culture scientifique imparfaite, soit une manipulation volontaire des faits. Étant donné les connaissances biologiques dont l'article fait étal, la deuxième solution semble être la plus probable, d'autant plus que le ton est d'emblée très partisan, fait inhabituel lorsqu'on souhaite être rigoureux en sciences.
    Enfin, et le plus important, c'est que l'article donne lui-même des liens vers quelques études montrant l'efficacité des masques (en comparant les masques aux respirateurs, elles montrent que les preuves de leur efficacité sont assez nombreuses pour qu'on puisse passer à l'étape de comparaison), et par ailleurs les études concernant l'efficacité des masques en général ne manquent pas.





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